Pour paraphraser Giacometti, je dirai quelque chose dans le genre je peins parce que je ne sais pas peindre . Voilà qui donne toute la liberté pour s’essayer à ce que tant d’autres ont su faire avec talent ou génie.
L’attirance est toute simple de vouloir conserver la grâce qu’on a cru déceler ici ou là, et pourtant elle se joue avec malice du pinceau qui croit pouvoir l’atteindre. Alors jouons le jeu, puisque la nature nous y invite et que ses règles sont certainement meilleures que les nôtres. La beauté est finalement peut-être nichée dans l’intention et le chemin qu’elle nous invite à prendre.
Corot chantait et dansait dans les bois, seul en apparence, et pourtant animé d’une quête où l’on est jamais seul. Voilà à mon sens ce que la peinture, les peintres et tous les artistes en puissance qui sommeillent en nous, nous convient à partager : un chemin vers l’agréable beauté de la liberté.